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Elevage d’animaux à fourrure : la mobilisation internationale s’organise

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En Suède, 1,5 million de visons et 2 000 chinchillas sont abattus chaque année pour fournir l’industrie de la fourrure. Outre la futilité révoltante de « l’usage » auquel ils sont destinés, ces animaux, nés pour y laisser leur peau, sont élevés dans des fermes dotées de conditions de détention plus que précaires : exiguïté des cages ouvertes aux intempéries, absence d’eau pour des animaux aquatiques tels que les visons etc.

Profitant d’un contexte sous tension, avec les élections nationales attendues pour septembre 2009, l’association suédoise de défense des droits des animaux Djurens Rätt a décidé de frapper fort, en lançant une campagne à visée internationale contre l’élevage d’animaux à fourrure. Poursuivant un objectif à plus courte échéance, à savoir l’actuelle révision de la loi suédoise de protection des animaux, une pétition a été mise en ligne sur Internet (1) demandant l’interdiction de l’élevage d’animaux pour leur fourrure en Suède. Elle devra servir de levier afin que soit inscrite l’interdiction définitive de ce type d’élevage à l’ordre du jour de la future loi.

Pour parvenir à ses fins, l’association espère récolter 100 000 signatures d’ici la fin du mois de mai, dont 20 000 en provenance de l’étranger.

Vison en cage

Par le passé, un mécontentement similaire naquit dans les années 1990 en Suède contre les conditions d’enfermement des renards. Ces voix dissidentes ont alors amené le pays à adopter de nouvelles contraintes réglementaires visant à améliorer leurs conditions de détention. Le coût supplémentaire que celles-ci impliquèrent signa la fin de cet élevage, devenu non viable économiquement parlant. Mais pour les groupes associatifs, les renards ne doivent pas faire figure d’exception, la cohérence requérant que de tels arguments s’appliquent à toutes les espèces sans distinction.

Comme le souligne l’association One Voice, nombreux sont les pays a avoir d’ores et déjà aboli l’élevage d’animaux à fourrure, à l’instar du Royaume-Uni et de l’Autriche, ou du moins à avoir fait des efforts en ce sens. En 1995, les Pays-Bas ont également interdit l’élevage de renards, puis celui de chinchillas. Actuellement troisième producteur mondial de fourrure de vison, ils songent désormais à inclure cette espèce à l’interdiction. De même, le Danemark a proscrit l’élevage de renards en 2009, aménageant une période de transition de plusieurs années destinée à permettre aux éleveurs d’organiser leur reconversion.

La Croatie a, quant à elle, déjà programmé l’interdiction des élevages d’animaux à fourrure, laquelle entrera en vigueur en 2017. L’engagement de ce pays offre un message fort, ayant privilégié l’éthique à l’argument économique bien qu’il soit l’un des plus importants producteurs de fourrure de chinchillas au monde.

De son côté, la Bosnie-Herzégovine s’orienterait également en faveur d’une interdiction, de même que la Belgique où « des discussions sont en cours ». Enfin, si l’Italie a renforcé ses exigences en matière de bien-être animal au sein des élevages de visons, Israël va plus loin, envisageant d’interdire l’élevage d’animaux pour leur fourrure ainsi que l’importation et la vente de fourrure.

La Suisse reste un cas d’école, les dispositions réglementaires faisant preuve d’une telle rigueur que tous les élevages d’animaux à fourrure ont disparu pour raisons économiques.

En France, le combat, en revanche, semble loin d’être gagné, malgré des actions de protestation telles que celle menée par la Fondation Brigitte Bardot à l’occasion de la tenue de la semaine de la mode à Paris.

Cécile Cassier
Photo © One Voice

1- La pétition est accessible au lien suivant, en version anglaise http://www.thepetitionsite.com/petition/930/919/995

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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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